Allons-nous vers des médicaments 2.0 ?

Comme vous le savez tous, désormais, les évolutions technologiques se font à la vitesse de la lumière. Le domaine médical ne déroge pas à cette règle.

Le premier médicament connecté

Le 13 Novembre 2017, la Food and Drug Administration américaine (FDA) a annoncé la mise sur le marché d'un médicament connecté... Il fallait s'y attendre dans ce monde où tout va être de plus en plus connecté et inter-connecté.

Le premier médicament connecté

Ce médicament est l'aripiprazole, utilisé pour traiter les troubles bipolaires, la schizophrénie et la dépression chez les adultes.
Des maladies graves qui nécessitent une prise régulière des médicaments, faute de quoi il peut s'ensuivre des rechutes aux conséquences dramatiques. Il semblerait que 40 % des patients ne respectent pas les prescriptions se mettant ainsi en zone de danger.
Il fallait trouver une solution ...

Quel est le principe de ce médicament ?

Chaque comprimé de ce médicament est doté d'un capteur d'ingestion composé de cuivre, de magnésium et de silicium. Son élimination se fait par voie digestive.
Au contact des sucs gastriques, la puce contenue dans le comprimé sera activée et émettra un signal électrique.

Ce signal, sera récupéré sur un patch posé sur le patient puis transmis à son smartphone. Il ne restera plus qu'à partager ses informations avec les médecins ou d'autres tiers désignés par le patient.
Ce médicament connecté permettra aux médecins de s'assurer que le traitement a correctement été pris par le patient, évitant ainsi d'éventuelles rechutes.

Bien entendu, les données récupérées seront couvertes par le sceau du secret médical.

A plus long terme, l'on peut imaginer que ce principe d'ingestion de puces permettra de guérir de nombreux maux mais aussi de déceler, préventivement, les éventuelles maladies dans une grande partie de notre corps.
Le côté négatif de la médaille est que n'importe qui pourrait être en mesure de nous faire ingérer n'importe quoi et d'arriver à l'effet pervers en inoculant des maladies bien précises.
Il faut penser que les esprits malades ou terroristes peuvent s'emparer de ces technologies prometteuses !
Hélas, rien n'est totalement parfait en ce bas monde !!!