Automne/hiver : pourquoi sommes-nous malade et comment se protéger (2ème partie)

1. Rester bien au chaud dans des lieux confinés

C’est un réflexe tout à fait normal que de vouloir rester bien au chaud, mais le problème, c’est que les endroits surchauffés et surpeuplés où nous passons une grand partie de nos hivers sont, bien souvent, insuffisamment ventilés. Il ne s'agit pas uniquement de nos maisons ou appartements, mais pensez un peu aux bureaux, aux centres commerciaux, aux transports en commun, aux écoles, etc...

Généralement, ce sont des lieux que nous fréquentons tout au long de l'année, mais la différence, c'est le chauffage et la ventilation qui ne sont pas toujours adapté et qui favorisent la transmission de germes.

Cette promiscuité augmente le risque « d’infections croisées ». Ce n’est pas parce qu’on ne se sent pas malade, qu’on n’est ni porteur ni contagieux. Et puis, qui ne s'est jamais fait tousser dessus par un quidam dans le métro ?

Les virus se retrouvent alors devant un méga buffet hyper appétissant de personnes pouvant leur servir d’hôte… et ils s’en donnent à coeur joie! Pourquoi se priver ?

2. Une alimentation plus riche et plus grasse

Ahhhh la saison des raclettes, des pierrades, des bons petits plats mijotés bien riches… Pas besoin de la science pour nous rappeler que l’hiver, c’est aussi (souvent) la saison des « abus » alimentaires. Certes, passé le temps des fêtes de fin d’année, beaucoup de personnes tentent de « renverser » la vapeur, mais cette habitude a souvent commencé dès l’arrivée des premiers froids… sans qu’on n’y ait vraiment porté attention.

Il faut bien se l'avouer: quand les beaux jours nous quittent et que le froid commence à rentrer sous nos vêtements et dans nos maisons, ce type de repas nous apporte un bouffée de chaleur et de réconfort.

En plus, cette envie de manger riche et gras répond à un besoin fonctionnel : celui de fournir de l'énergie pour faire face au froid. Du moins... ça, c'était le besoin primitif si on peut dire...

Car aujourd'hui, le soucis, c'est qu'on ne cherche plus à "s'endurcir" face au froid... on cherche plutôt à l'éviter.

En somme, notre organisme va fournir des efforts de digestion important, puis stocker les nouvelles graisses, pendant qu'on roupille tranquillos devant la TV... ou qu'on papote avec un verre de vin à la main. Au final, on le fait un peu bosser pour les c... du p...

Ce stockage de graisses et ce travail supplémentaire fatigue l'organisme et nous l'avons vu, pour le système immunitaire, ce n'est pas une super combinaison!

3. Moins de sports et plus sédentaire

Qui a vraiment envie d’aller se faire un footing ou de passer de longues journées dehors quand il fait très froid?

Certes, il y a les sports d'hiver, mais quand la météo est humide, sans neige, sans beauté hivernales, dur de se convaincre de sortir prendre l’air!

Donc non seulement nous avons tendance à manger plus gras et plus riche, mais avec le froid, l’activité physique se fait beaucoup moins régulière. Le corps est moins bien oxygéné, les muscles s'engourdissent, les graisses (encore) s'accumulent... l'organisme perd un peu de vigueur et devient plus lent à répondre, pour devenir, encore une fois, moins bien armé pour faire face à l'agresseur.

Attention, ce n'est pas parce qu'on fait du sport en hiver qu'on ne tombera jamais malade. Il semblerait toutefois que les gens qui gardent une certaine hygiène de vie en hiver, alliant sport et alimentation saine, soit moins souvent malade et lorsqu'ils le sont, qu'ils s'en remettent plus rapidement.

Le manque d'activité physique fait partie des nombreux facteurs qui font que notre organisme sera moins en forme pour lutter contre les maladies.