Pauvre fin, pauvre fille.
Déambulant dans les couloirs sombres en état d’ébriété. Elle ne sait plus, ne se souvient plus ce qui est juste ou ne l'est pas. Partout autour d'elle, ils dansent sont-ils heureux? Se demande t-elle. Peut-être est-ce seulement l'effet de ces drogues qui avaient circulé toute la soirée. Droit devant elle est allongé par terre un mystérieux garçon, le regard dans le vide, le teint pâle il lui manquerait une dose pour rejoindre le cimetière des junkies, si près de la mort ne le comprennent-ils pas?
Elle voit la décadence s'accélérer, l'illégalité se transformer en danger. Dans les salons privés les vêtements jonchent le sol, un peu de sang marquent les peaux blanches, quelques aiguilles sales, des produits en stock. Les filles en tenues indécentes qui danse en pleine descente, sous influence.Terrifiée ne sait plus qui elle est, comment est-elle arrivée ici et qu'est-elle venue y faire; elle ne s'en souvient plus
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Des verres éparpillés sur le comptoir, des hommes plein dans la salle, elle se sert une autre coupe pour oublier. Oublier ce qu'elle est devenue en passant ses nuits dans cet endroit, elle qui est pourtant si fragile, devenue droguée, prostituée,exhibée. Elle se haïssait autant que le lieu où elle était. Elle était répugnée de ce qui se déroulait sous ses yeux. Elle exécrait ces morts vivants à moitié comateux qui entre eux s’appelaient "fêtards"; croyant vivre et jouir de leur jeunesse mais n'étant que prisonnier de ce théâtre.
En pleurs elle couru, se perdit, pleura puis en cherchant la sortie à tous prix, elle chuta. Et pour une erreur, pour une route de travers sa vie bascula. Mais pourquoi ce couloir? Pourquoi cette pièce noir? Qu'est-ce qu'elle besoin de venir se foutre ici? Se questionna t-elle, cette question résonnait dans sa tête tout en étant pétrifiée... Ils étaient six, si hommes violents, sous l'effet de stupéfiants. La porte se ferma derrière elle, la porte ouvra une nuit de douleur. Battue, jetée à terre, violée puis frappée. Ils la regardent, rigolent. Ils n'ont pas l'aire d'avoir conscience, et elle; ne comprend pas. Le coups s'enchaînaient si vite, mais elle vivait pourtant cette torture au ralentit sentant chacune de ses côté se briser et sa bouche se gorger de sang. Les ecchymoses aussi brillantes que ses larmes, et son crâne si douloureux qu'elle se senti assommée et étourdie. Et une dernière dose, une dernière dose pour sortir de ce merdier, c'est d'une overdose qu'elle décéda. Qu'elle se libéra. Elle compris, que personne ne peut s'échapper de cette maison. Ce bordel de luxe, où la drogue et les bonbons circulaient à tout va. Ils vont tous mourir, ici, dans cette maison. Elle les hantera pour l'éternité leur infligeant les visions d'horreurs de ce qu'elle a subit, elle s'accrocha de toute son âme à ce couloir rempli de haine à fin de se venger de cette barbarie, déjà dépourvue de son humanité elle se laissa emparer des ténèbres à son arrivée aux bras de la Mort.
(Texte écrit par moi même,
J'avais trois pages facebook toujours ouvertes ainsi qu'un compte youtube, j'ai choisi de créer un blog sur cette plateforme à fin de rééditer mes textes et de publier les prochains.
Etoile de diamant noir.)