L'amour à l'ombre du palmier
Un palmier se dresse seul au bord du canal, silencieux, le chemin de campagne le long duquel s'écoule un rire enfantin.
Le ciel est bleu, le soleil brille, le chant du vent se mêle aux nuages, mon esprit s'arrête, à l'écoute de son appel.
La lumière joue entre les feuilles, l'illusion effleure le regard, l'amour se cache dans la tristesse de ce soleil et de cette pluie.
Les ondulations se dessinent sur l'eau du canal, dessinant une douce image. Je me souviens de tes mots, ma poitrine est si lourde.
Le palmier dit doucement : l'amour ne finit jamais, tout comme les saisons changent, mais la terre ne meurt pas.
Je vois sur ce chemin, combien de personnes marchent, personne ne sait dans mon cœur, tu es assis en secret.
Les oiseaux retournent à leurs nids, la lumière du soir tombe, l'amour dans mon cœur ne s'arrête sous aucune raison.
Le vent oscille dans les branches de l'arbre, écoute mon histoire, tes souvenirs jouent sur les feuilles, les mots silencieux résonnent en harmonie.
Comme un visage hâlé, le palmier est dur à l'extérieur, son jus ondule à l'intérieur, comme une vague d'amour.
Tu étais sur ce chemin, un matin, le soleil jouait dans tes yeux, mon esprit s'est envolé vers la foire.
Aujourd'hui encore, quand je vois ce chemin, debout au bord du canal, j'ai l'impression que tu es à mes côtés, Maya touche le nid.
L'amour signifie s'arrêter, mais vivre profondément, comme le sait ce palmier, debout et dansant même dans la tempête.
La lune se lève dans l'eau du canal, la lumière éclaire le palmier, mon esprit me dit : « Tu reviens, nous nous asseyons ensemble le soir. »
La poussière du chemin, les chants des gens se mêlent à l'odeur de la terre, l'amour est ainsi, il n'existe qu'au rythme de la vie.
Si un jour, à l'ombre du palmier, tu reviens en silence, tu verras que je suis toujours là, à t'attendre.