Subnautica - Le jeu des abysses

in #subnautica3 years ago

Subnautica est un jeu bouleversant : terrifiant mais magnifique, à l'image de ces graphismes. La profondeur de son histoire, les secrets dont il regorge, la créativité qu'il nous offre, un très grand jeu qu'il faut connaître.

WallpaperDog-10985264.jpg Jinha Kwon - Reaper Leviathan

Synopsys

Subnautica ça a été une énorme découverte pour moi, je l’avais découvert en 2015 avec une vidéo de Squeezie qui testait une version Bêta du jeu. Un jeu-vidéo Bêta, c’est : « une préversion d’un jeu-vidéo. Elle n'est pas commercialisée car elle n'est pas encore stable et peut comporter quelques bogues que des "bêta testeurs" sont chargés de détecter. »[1] A l’époque la version Bêta n’était que disponible sur pc. Donc, Une fois ce jeu lancé sur Steam, une plateforme connue d’achat et de téléchargement de jeu-vidéo, ce que l’on remarque c’est son scénario qui se démarque des autres jeux : nous sommes dans le futur, où le voyage spatial est possible, nous sommes dans un vaisseau spatial qui va venir s’écraser pour une raison inconnue sur une exoplanète, donc une planète extraterrestre et cette planète est très ressemblante à la Terre puisqu’elle ne semble abriter que de l’eau en surface. Nous arrivons à nous échapper du crash inévitable grâce à un « pod » de secours donc un petit vaisseau de secours que vous emprunterez pour vous échouer sur la planète. En démarrant le jeu, l’objectif est simple : survivre et explorer la planète pour y percer ses secrets, ses mystères mais surtout pour essayer de trouver d’autres survivants du crash, pour ensemble trouver un moyen de s’échapper à cette planète aux allures souvent cauchemardesques.

Une immersion inégalée

Le jeu propose des graphismes époustouflants, c’est peut-être le premier jeu dans lequel je me suis senti vraiment immerger à ce point, en nageant dans ce monde, on sait que tout est imprévisible, on sent la puissance de la nature, on comprend très vite, que nous ne sommes pas les bienvenus…. Pour continuer sur les graphismes, les différentes zones du jeu sont appelées « biomes » et rappellent tantôt une plage caribéenne, des mangroves ou encore les abysses insondables et terrifiantes, le niveau de texture et de détails est juste magique. En fait, ce qui fait la force des graphismes ce n’est pas forcément la très grande qualité de détails de l’eau, les comportements des organismes sous-marins très réalistes c’est surtout un travail sur la lumière qui est surréaliste pour moi. Le soleil reflétant les couleurs sous-marines, la diminution progressive de la lumière lorsque l’on plonge, c’est espèce de brouillard sableux que l’on retrouve, c’est fou de voir des graphismes poussés à ce point. Je ne vous parle pas aussi du sentiment qu’on ressent lorsque la nuit tombe, qu’il fait nuit noire, qu’on se sent très seul mais surtout extrêmement vulnérable et tout à coup ces sentiments disparaissent avec ce spectacle lumineux nocturne.

En bref, les graphismes sont géniaux, mais les musiques aussi. Ce que j’ai adoré dans ce jeu, c’est qu’ils ont réussi à faire des transitions musicales réussies entre chaque espace. Dans les jeux-vidéos, les musiques changent souvent, selon que l’on fasse face à un ennemi, à un boss ou face à une trouvaille par exemple, et la musique est le premier indicateur de ce changement ce qui gâche quelque part la surprise. Or Subnautica a créé une ambiance ou il y a parfois de longs moments de flottement entre les musiques, cette dernière n’existe plus du tout, ou alors apparaît et disparaît progressivement, c’est beaucoup plus agréable d’une part si l’on parle de l’expérience du gameplay, ça nous accorde un moment de répit, quand dans beaucoup de jeux-vidéos, la musique est omniprésente, trop présente, ça en devient assourdissant, mais pas chez Subnautica. Aussi, les musiques sont sublimes qui mélange électro et mystiques ces dernières relèvent une part d’intrigue, d’inconnu, on doit tout cela au Simon Chylinski sound designer et compositeur qui a d’ailleurs obtenu le « Golden Joystick Best Audio » en 2019. Mais revenons aux flottements des musiques, c’est atout révèle un autre point positif, un travail de bruitage qui est excellent, et qui renforce surtout l’immersion du jeu. Puisque la musique est moindre, on prête davantage attention à ce qui nous entoure, que ce soit le bruit de notre nage, le frottement d’un appareil sur l’eau, les mouvements d’autres organismes, le bruit des vagues, les mouvements des marées sur des épaves de vaisseaux spatiaux, le bruit des oiseaux, le travail de minage, le contact avec les roches, tout est très détaillé. Ce que j’aime dans ce jeu-vidéo c’est qu’ils ont réussi à faire quelque chose que beaucoup n’ont pas fait depuis longtemps, c’est de remettre les musiques au premier plan.

901048.png Unknown Worlds / wall.alphacoders

Un Gameplay centré sur l'expérience du joueur

après avoir vu la dernière vidéo de la chaîne YouTube le règlement qui fait de l’analyse de rap, j’avais adoré une musique qui avait été samplée par Maître Gims pour un freestyle qui s’appelait « à 30% » il y quasiment 10 ans. En allant écouter la musique originale, je tape donc « find your way », je vois que c’est une musique de final fantasy 8, je ne connais pas du tout, alors je parcours les commentaires comme je le fais souvent pour voir l’avis des gens, et c’est alors que je tombe sur le commentaire d’un internaute anonmye : "Gabe GR", ce dernier explique et je cite :

«Nous avons perdu quelque chose au fil des progrès dans l'industrie du jeu vidéo. Nous pourrons peut-être voir les personnages en 1080p et avec des tonnes d'effets incroyables, mais une partie de la magie a définitivement disparu. »
Et c’est vrai que pour être tout à fait honnête, l’ambiance de ce jeu très anxiogène me rappelle Métroïd qui est peut-être ma licence favorite, et chez Métroïd ce n’était pas le gameplay qui me faisait peur, mais bien la musique et les bruitages. Quand je cherche les jeux qui m’ont le plus marqué ce sont des jeux d’enfance, parce que d’une part je ne joue plus autant qu’avant, donc les jeux que je connais le plus son ceux auxquels j’ai joué plus jeune mais surtout parce que la musique était primordiale auparavant, quand je pense à des jeux vraiment géniaux je pense à Minecraft, Zelda Twilight Princess, ou bien Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban sur GBA, soit GameBoy Advance. D’ailleurs l’internaute nous dit en finissant son message :

« je préférerais acheter un rpg ou un jrpg old school sur un titre triple A n'importe quand ».
Selon G2A[3], un équivalent de Steam, un triple A c’est : « Dans la grande majorité des cas, les jeux AAA sont au top en ce qui concerne les aspects techniques: graphisme, design audio, et un nombre limité de bugs. Ils peuvent offrir leur haute valeur de production grâce à des budgets importants et des équipes de personnes travaillant sur tous les aspects de la présentation et de la mécanique. AAA est l'équivalent dans l'industrie du jeu vidéo du mot «blockbuster» utilisé pour la même catégorie de produits dans le secteur du cinéma. » En revanche dans le jeu-vidéo le mot blockbuster n’est pas vraiment négativement connoté, en jeu-vidéo on peut très bien faire un blockbuster intelligent et qualitatif, il n’y a qu’à voir le jeu zelda breath of the wild, pour que ne le citer, qui a vendu 10 millions de copies toutes plateformes confondues où il est distribué.[4] En cinéma en revanche, c’est plus compliqué. Pour en revenir à subnautica, le jeu nous immerge totalement et ramène cet aspect crucial du jeu-vidéo que sont les stimuli de tout nos sens et pas seulement des graphismes. Oui il est important d’avoir de beaux graphismes, c’est depuis plus de 20 ans, ce qu’on pourrait appeler la course aux « hardware » avec la rivalité Xbox / Playsation. C’est-à-dire la course aux consoles les plus performantes, qui proposeront toujours des graphismes plus géniaux que leurs concurrents, une capacité de calcul toujours plus exorbitante et des temps de chargement de réduit tout en proposant de nouvelles fonctionnalités et des capacités de stockage qui se surpassent. Mais le jeu-vidéo ce n’est pas que virtuel voyez-vous, ça se doit d’éveiller nos 3 sens : la vue, le toucher, et l’ouïe, si on compte les émotions comme un sens, on pourrait dire que le jeu-vidéo essaye de stimuler ces 4 sens.

guillaume-coupy-Zdkn765eMZs-unsplash.jpg Photo by Guillaume Coupy / Unsplash

Thalassophobes : affrontez vos peurs !

Subnautica c’est un jeu qui suscite nos fantasmes et nos peurs, ; c’est un jeu qui ne se base pas sur l’horreur mais bien sur la terreur, si vous parlez anglais, je vous recommande l’excellente vidéo de Adam Millard : « How Subnautica uses Terror » qui explique très bien cela.[5] Ce jeu permet vraiment d’affronter une peur très commune chez les êtres humains, la thalassophobie, ou bien la peur des profondeurs, si on prend la définition de wikipédia, qui est devenue aujourd’hui quand même beaucoup plus sûr qu’il y a 10 ans, on en trouve la définition suivante : « est la peur intense et persistante de la mer. Cette phobie peut être alimentée par une connaissance rationnelle ou, a contrario, de la superstition nourrie par la méconnaissance (voire l'ignorance) des espèces constituant la faune marine. Elle se résume aussi à la peur de nager sans pouvoir voir ses membres (surtout les pieds), et la peur de faire des voyages en mer. Elle peut aussi se manifester par la peur des eaux profondes, des vagues, des bateaux, des animaux marins, des "créatures" marines... » J’ai été traumatisé avec le film « Jaws » ou « les dents de la mer » en Français de Spielberg, sorti en 1975, c’est de là que me vient cette peur, qui pour moi se manifeste comme la peur de se faire entraîner dans les profondeurs, ou bien de se faire arracher en 2 morceaux, ou engloutir par un monstre marin. Le traumatisme commence déjà avec son affiche cultissime. Pour vous faire une confidence, mon frère m’avait envoyé la version bêta du jeu Subnautica sur Steam que j’avais essayé en 2015 et après avoir lancé le jeu, au bout de quelques minutes, j’ai senti ma thalassophobie réapparaître, je suis resté bloqué près du petit « pod » de secours avec lequel on atterrit sur la planète 4546B. Dès m’être approché des hautes herbes et en ayant vu quelques « rôdeurs », une sorte de requin alien, j’ai tout de suite dû arrêter de jouer tellement j’ai eu peur. C’est à cause du confinement que je me suis retrouvé à y jouer, en relançant le jeu, je savais ce qui m’attendait, cette peur. En me forçant à y jouer, une fois la peur quelque peu calmée avec des premières morts virtuelles, j’ai pu connaître davantage mes adversaires mais je connaissais surtout ce qu’ils étaient, et ce que j’ai compris c’est que ma peur c’était ce fantasme de l’inconnu. L’excitation prenant finalement le pas, j’ai finalement bien voulu accueillir les abysses et laisser ma curiosité prendre le pas pour explorer ce monde, mais surtout finir ce jeu, pour me prouver que j’étais capable d’aller au bout. A toutes les personnes thalassophobes, je pense que ce jeu peut être un très bon exercice pour transformer sa peur et pour vous y confronter.

erika-fletcher-jM4RecV-aq8-unsplash.jpg Photo by Erika Fletcher / Unsplash

Un Jeu de fantasmes

J’aimerais continuer sur le fond de l’œuvre et vous dire ce qui m’a plu. Tout d’abord, ce n’est pas qu’un jeu de survie, c’est un jeu de construction, plus vous avancez dans le jeu et plus vous aurez accès à des équipements sophistiqués, puissants, vous donnant de nouvelles capacités. Ce sentiment de construction laisse place à notre créativité et c’est génial, le jeu nous invite et nous pousse à créer pour survivre mais aussi surtout pour améliorer ses équipements, pour notamment couvrir les distances plus rapidement, ou pour atteindre des zones difficiles d’accès sans véhicule précis ou bien sans équipement aguerri. Quel plaisir que de se rendre compte qu’on devient peu à peu un véritable maître des eaux, on domine peu à peu le monde, et on concrétise ce fantasme de l’homme poisson, c’est-à-dire le rêve de l’homme de pouvoir vivre sous l’eau, enfin c’est ce que l’on pense avant de plonger. Ce qui est fou, c’est ce contraste technologie / nature. En fait, on a beau avoir les équipements les plus technologiques, on se rend bien compte que nous ne sommes qu’un peu moins vulnérable face à la faune marine et encore.

Au bout de quelques heures vous comprendrez que le but du jeu c’est de toujours aller le plus profond possible pour découvrir de nouveaux matériaux, de nouvelles capsules d’autres passagers, et essayer de comprendre ce qu’il s’est passé sur cette planète pour les vaisseaux plus anciens, oui votre vaisseau n’est pas le seul vaisseau humain à s’être écrasé sur la planète, vous essayerez de comprendre ce que les anciens passagers sur 4546B ont essayé de faire pour tenter de survivre. Ce qui donne beaucoup de charme au jeu c’est l’exploration de vestiges passés, c’est un thème qui fascine bon nombre de personnes dont je fais partie : c’est tellement excitant et génial de redécouvrir un endroit, de remonter le temps en découvrant des passages, d’autres structures ou vaisseaux épavés. C’est d’ailleurs ce qui a fait le succès de jeux comme Shadow of the Colossus ou bien Abzû ou Journey qui nous donnent envie de comprendre les rouages du passé. Subnautica l’a bien compris et l’utilise à merveille. Ce n’est pas sans coïncidence, si ce cocktail de thèmes vous rappelle le célèbre mythe de l’Atlantide, la citée perdue engloutie et c’est peut-être ce que vous découvrirez. En vous enfonçant vous allez aussi comprendre que vous n’êtes pas la seule espèce intelligente, et ça c’est la cerise sur le gâteau. Vous vous sentirez épié, traqué dans vos quêtes. Subnautica c’est un jeu où l’exploration est importante mais également où le temps presse. En effet, ce n’est même pas un spoiler puisque c’est dans toutes les cinématiques commerciales du jeu, la planète souffre d’un virus présent dans tous les organismes de la planète, vous serez rapidement infecté, il faut donc trouver le plus rapidement un antidote. Ce combo du temps qui vous presse et ce sentiment d’être traqué mêle un ressenti d’anxiété et d’angoisse que je n’avais pas ressenti depuis l’époque de mon GOT Métroïd Fusion sur GameBoy Advance. Aucun jeu n’était arrivé à la cheville, de La licence malheureusement méconnue de Nintendo, qu’est Métroïd, pour créer un tel sentiment d’angoisse, que ce soit Métroïd Prime hunters, ou bien Zero Mission, ou la trilogie en 3D Metroid Prime, aucuns jeux à part Subnautica n’avait réussi à créer jusque cela ce sentiment, enfin pour moi, et ça c’est extraordinaire.

joshua-sortino-lRA_WTczjgw-unsplash.jpg Photo by Joshua Sortino / Unsplash

Un jeu non-violent ?

Enfin, j’ai été très agréablement surpris en regardant des vidéos de YouTubers pendant que j’y jouais à ce moment-là et j’avais appris qu’il était quasiment impossible de tuer toutes les espèces qui ne nous servent pas à nous nourrir. Après avoir joué quelques heures, vous saurez distinguer les organismes comestibles des autres organismes qui ne sont au final que de simples spectateurs de votre passage, qui si vous les tuez, ne vous rapporteront strictement rien. Je ne sais pas qui a pris cette décision ou celui qui a suggéré cette idée mais c’est génial, encore une fois ce jeu incite à la non-violence et chérit la vie. C’est pourquoi, lorsque vous ferez face à un organisme marin menaçant, il faudra fuir, encore une fois ça renforce cette vulnérabilité et le thème de l’anxiété déjà très bien exploité. Si nous extrapolions on pourrait y lire le message suivant : nous sommes faibles et presque impuissant face à la grandeur de la nature, qu’il faut malgré tout chérir. Je ne pense pas que le jeu soit politisé, qu’il se veuille écologiste mais le fait qu’il soit inutile et contre-productif de s’attaquer volontairement à des êtres m’a semblé nouveau, étonnant et honnêtement une bonne idée.

20170914_SN_Cuddlefish.00_00_25_01.jpg Unknown Worlds Entertainment / "Cuddle Fish"

Conclusion : 10/10

Pour conclure, Subanutica c’est un jeu qui pour moi relève du chef-d’œuvre, un grand bravo aux studio Unknown Worlds Entertainment, qui signent d’ailleurs leurs second jeu avec Subanutica, le studio avait déjà sorti chronologiquement Natural Selection, un mod pour Half-Life donc pas un vrai jeu puisqu’un mod c’est : « Un mod (abréviation de modification) est une modification par une personne tierce d'un jeu vidéo existant, se présentant sous la forme d'un greffon qui s’ajoute à l'original, pour ajouter une fonctionnalité ou modifier les fonctionnalités existantes »[6]puis un jeu de Sudoku (lol), puis enfin un premier vrai jeu natural Selection 2 et enfin ce qui nous intéresse Subnautica.[7]La notion de chef-d’œuvre est très subjective même si on peut y trouver des caractères ou des notions fédératrices et objectives, que je détaillerai juste après, le chef-d’œuvre ça varie d’une personne à l’autre, cela dépend de son ressenti, des émotions qu’on y a trouvé, qui nous inspirées ou bouleversées. En fait l’art existe pour susciter l’émotion, donc quelqu’un pourra considérer les peintures de Von Gogh comme des chef-d’œuvre tandis que d’autres n’y trouveront rien de spécial mais seront touchés par le tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Pour moi par exemple ce jeu m’a refait vivre des émotions que je n’avais pas vécu depuis mon enfance, ça m’a redonné l’envie de jouer à des jeux, ça m’a redonné l’envie d’explorer ce nouveau contient qu’est le jeu-vidéo. En revanche, on pourrait dire que le chef-d’œuvre met généralement d’accord les gens sur plusieurs principes : tout d’abord à l’origine le chef-d’œuvre c’est une œuvre qu’un élève présente à un jury d’art pour devenir maître et pouvoir ouvrir son propre atelier et vendre ses œuvres et à son tour former des apprentis.[8] La définition a ensuite évolué à travers les époques et les modes mais le chef-d’œuvre est aujourd’hui désigné comme tel à partir du moment où il atteint un degré de perfection[9], d’un travail monumental, d’une beauté folle ou lorsqu’il est choisi pour être l’archétype (donc la référence) d’un courant[10]. Pour vous donner une idée, on pourrait qualifier Le bon la Brute et le Truand comme l’archétype des films de western. Aujourd’hui la définition a quelque peu évolué et on pourrait considérer pour les arts qu’un chef-d’œuvre c’est objectivement : une œuvre intemporelle, peu importe les temps, l’œuvre sera intelligible et toujours d’actualité. Une œuvre universelle, c’est-à-dire que chacun peut en comprendre l’enjeu quel que soit le degré de profondeur, et chacun apprécie l’œuvre pour ce qu’elle dégage et enfin on pourrait effectivement inclure la beauté ou réellement la notion d’archétype.

C’est pourquoi Subnautica est un véritable chef-d’œuvre : D’une part pour les émotions que j’ai ressenti mais aussi parce qu’elle est parlante, en plein milieu d’un confinement, être confiné et enfermé sur une planète extraterrestre qui elle aussi souffre d’une pandémie d’un virus, quelle mise en abîme, c’était assez drôle. Aussi, les éléments de la nature du jeu nous rappellent la force de la nature, qui est universelle, que nous concevons tous à travers toute cette faune marine qu’on ne peut tuer, qui est si belle, on pourrait même y voir un parallèle à l’urgence climatique, donc qu’il faut chérir notre planète, mais je m’égare en émettant mes hypothèses. Enfin, le jeu est beau à tous points de vue et pourrait bien, avec Minecraft, s’imposer comme un incontournable de jeu de la survie et de construction. Ce n’est pas pour rien qu’il est noté au minimum à 17/20 sur tous les résultats de première page de google et aimé à 98% par les joueurs.

Je vous recommande très vivement ce jeu qui est un véritable délice, qui saura vous surprendre et vous pousser à découvrir un monde nouveau, inhospitalier mais excitant tant il regorge d’espèces et de secrets.

PS :

Pour finir, il existe une suite au jeu sortie depuis le 14 Mai 2021 sur toutes les plateformes. Le jeu était disponible en bêta-version depuis 2 ans mais il est officiellement sorti depuis près d'un an ! Pour le synopsys : les faits surviennent 2 ans après l’histoire originelle, toujours sur 4546B dont d’après Steam : «Vivez une aventure sous-marine glaciale sur une planète extraterrestre. Below Zero se déroule deux ans après le premier Subnautica. Bravez les intempéries en construisant des habitats, en fabriquant des outils et en sondant les mystères de Subnautica.» [11] Pour ceux comme moi qui ont joué au premier opus, quelle joie de savoir qu’il y a une suite ! je vous invite à y jouer et vous me direz ce que vous en pensez.

Alexandre D.


Sources

[1] https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/informatique-version-beta-2522/
[2]


[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod_(jeu_vid%C3%A9o)#:~:text=Un%20mod%20(abr%C3%A9viation%20de%20modification,ou%20modifier%20les%20fonctionnalit%C3%A9s%20existantes.
[7] https://unknownworlds.com/games/
[8]